
Francis Bacon
Présence humaine
Affiche de l'exposition
Flyer de l'exposition
Communiqué de presse (FR)
Cahier du Nouvelliste, 13 février 2025
Paris Match Suisse, 13 février 2025
Le Figaro, 18 février 2025
Accrochages, février 2025
Magazine générations, 1er février 2025 (lien externe)
Beaux Arts Magazine, 4 mars 2025 (lien externe)
Le Journal des Arts, 13 mars 2025
L'Objet d'Art, avril 2025
Installation de l'exposition (lien externe)

Michel Nguyen, Léonard Gianadda et Francis Bacon, 1987, Fondation Pierre Gianadda © Michel Nguyen
En collaboration avec la prestigieuse National Portrait Gallery, à Londres, la Fondation Pierre Gianadda a le privilège de présenter la magnifique exposition Francis Bacon – Présence humaine, par Rosie Broadley.
Du 14 février au 8 juin 2025 – Tous les jours de 10h00 à 18h00
Francis Bacon, figure incontournable de l’art du XXe siècle, s’affranchit des conventions du portrait figuratif pour plonger au cœur de la condition humaine. À travers une trentaine d’œuvres majeures et de beaux portraits photographiques de l’artiste, l’exposition propose un parcours immersif dans son univers convulsif et tourmenté.
Structurée en cinq sections distinctes (L’apparition des portraits. Au-delà de l’apparence. Peintures inspirées des Maîtres. Autoportraits. Amis et amants), elle déploie un itinéraire chronologique et thématique à travers ses sujets de prédilection : la déconstruction du portrait, le dialogue avec les maîtres anciens, l’autoportrait comme introspection et les portraits d’amis et d’amants, fragments de son existence tumultueuse.
Un hommage viscéral à l’humanité
Par une mise en scène audacieuse mêlant peintures et photographies, l’exposition transcende la simple rétrospective pour devenir une exploration existentielle. Elle nous plonge dans les obsessions et les paradoxes d’un artiste qui a su révéler l’humanité dans sa brutale réalité. Bacon ne peint pas seulement des corps, il saisit la « chair vive » de l’âme, révélant, dans chaque distorsion, une vérité universelle : celle d’une vie marquée par la violence du désir, la souffrance et l’inéluctable passage du temps.
Entre ordre et chaos : Francis Bacon, miroir de nos fragilités
Bacon peint à la manière d’un chirurgien de l’âme, explorant sans compromis la chair, l’esprit et leurs points de rupture. Les aplats maîtrisés de ses toiles répondent au contrôle qu’il affiche en société, mais ces surfaces s’éventrent sous l’assaut de déformations sauvages en une implosion d’une rare puissance. Ces soubresauts permanents entre harmonie précaire et désordre latent trahissent une tension existentielle.
Impitoyable envers lui-même lorsqu’il fixe ses propres démons, Bacon transcende la simple peinture pour livrer une vérité cathartique sur l’être et ses tourments. Sa violence picturale devient langage d’une quête de sens, exploration des limites de l’individu et de l’apparence. Il dévoile ce que chacun cherche à cacher : la vulnérabilité de nos structures intérieures, l’inconstance de nos masques sociaux et l’emprise féroce des passions qui nous consument. Son œuvre fascine et dérange précisément parce qu’elle éclaire cette réalité crue, déroutante et universelle. En affrontant avec un courage lucide les contradictions de sa vie, il tend un miroir à nos propres luttes. Son art qui traverse époques et conventions nous arrache à notre confort pour nous plonger dans une contemplation frontale et chaotique de l’humanité.
Francis Bacon, figure incontournable de l’art du XXe siècle, s’affranchit des conventions du portrait figuratif pour plonger au cœur de la condition humaine. À travers une trentaine d’œuvres majeures et de beaux portraits photographiques de l’artiste, l’exposition propose un parcours immersif dans son univers convulsif et tourmenté.
Structurée en cinq sections distinctes (L’apparition des portraits. Au-delà de l’apparence. Peintures inspirées des Maîtres. Autoportraits. Amis et amants), elle déploie un itinéraire chronologique et thématique à travers ses sujets de prédilection : la déconstruction du portrait, le dialogue avec les maîtres anciens, l’autoportrait comme introspection et les portraits d’amis et d’amants, fragments de son existence tumultueuse.
Un hommage viscéral à l’humanité
Entre ordre et chaos : Francis Bacon, miroir de nos fragilités
Impitoyable envers lui-même lorsqu’il fixe ses propres démons, Bacon transcende la simple peinture pour livrer une vérité cathartique sur l’être et ses tourments. Sa violence picturale devient langage d’une quête de sens, exploration des limites de l’individu et de l’apparence. Il dévoile ce que chacun cherche à cacher : la vulnérabilité de nos structures intérieures, l’inconstance de nos masques sociaux et l’emprise féroce des passions qui nous consument. Son œuvre fascine et dérange précisément parce qu’elle éclaire cette réalité crue, déroutante et universelle. En affrontant avec un courage lucide les contradictions de sa vie, il tend un miroir à nos propres luttes. Son art qui traverse époques et conventions nous arrache à notre confort pour nous plonger dans une contemplation frontale et chaotique de l’humanité.
Julia Hountou

Francis Bacon, Head VI, 1949, Arts Council Collection, Southbank Centre, London © The Estate of Francis Bacon. All rights reserved / 2025, ProLitteris, Zurich

Francis Bacon, Three studies of Muriel Belcher (panneau central), 1966, Private Collection © The Estate of Francis Bacon. All rights reserved, ProLitteris, Zurich and DACS/Artimage, London 2025. Photo : Prudence Cuming Associates Ltd