
Léonard Gianadda et la Fondation
Léonard Gianadda, 1935. © Archives LG
Parc de la Fondation, 2019. © Thomas Andenmatten
Du 17 avril 2025 à novembre 2025 – Tous les jours de 10h00 à 18h00, au 2e étage de l'Arsenal de la Fondation.
Au long de son passionnant parcours, Léonard Gianadda (1935-2023) a embrassé diverses professions pour réaliser ses rêves, en particulier dans le domaine des arts.
Esprit brillant et audacieux, il a tracé son chemin sans s’embarrasser du qu’en dira-t-on, mais en suivant ses aspirations, le plus souvent dans un esprit de partage.
Dans cette exposition, la Fondation Pierre Gianadda rend hommage à son fondateur à travers quatre chapitres qui illustrent une histoire exceptionnelle, l’œuvre de toute une vie.
Le photographe. De 1952 à 1961, Léonard voyage avec un appareil photo autour du cou. D’abord en Italie, puis aux États-Unis (son premier grand périple, à l’aube de ses 18 ans), dans les pays méditerranéens, en URSS et en Amérique du Sud. De ses expéditions menées en marge de ses études et au début de son activité professionnelle, il ramène des milliers d’images, qu’il garde précieusement dans des albums ou sous forme de planche-contact. Certaines d’entre elles illustrent des articles qu’il publie dans divers journaux ou revues.
Le bâtisseur. Ingénieur civil diplômé de l’École polytechnique fédérale de l’Université de Lausanne, Léonard dessine sa propre voie dès le départ. En 1961, il ouvre un bureau d’ingénieurs à l’avenue de la Gare à Martigny, avec son camarade d’étude Umberto Guglielmetti. Les chantiers s’enchaînent rapidement et le bureau se fait connaître en Valais et en Romandie. Léonard met son sens pratique et son enthousiasme d’entrepreneur à l’œuvre pour construire de nombreux logements à Martigny, mais aussi et surtout la Fondation Pierre Gianadda.
Le directeur. En juillet 1976, Pierre Gianadda décède à la suite d’un accident d’avion. Peu de temps avant, un temple gallo-romain a été mis au jour sur la parcelle où Léonard projetait de construire un immeuble-tour de 14 étages. L’ingénieur décide alors de créer une fondation culturelle en hommage à son frère. Pendant 45 ans, en parallèle à ses travaux d’ingénieur, Léonard porte l’institution. Grâce à de multiples collaborations, il organise 180 expositions, qui permettent de partager son amour de l’art avec près de 11 millions de visiteurs, ainsi que 46 saisons musicales !
Le mécène. Au cours des dernières années, Léonard Gianadda a souhaité pérenniser ses actions de mécénat culturel et social en créant la Fondation Annette et Léonard Gianadda (2009) puis la Fondation Léonard Gianadda Mécénat (2019). Une autre raison motive ce choix : la prise de conscience que, comme le souligne un proverbe, « la dernière chemise n’a pas de poche ».
Sophia Cantinotti et Jean-Henry Papilloud
Catalogue : Des textes d’hommage, présentés dans l’exposition et réunis au cours de celle-ci, seront publiés dans un recueil en 2025.
Esprit brillant et audacieux, il a tracé son chemin sans s’embarrasser du qu’en dira-t-on, mais en suivant ses aspirations, le plus souvent dans un esprit de partage.
Dans cette exposition, la Fondation Pierre Gianadda rend hommage à son fondateur à travers quatre chapitres qui illustrent une histoire exceptionnelle, l’œuvre de toute une vie.