Les giratoires de Martigny
Des œuvres d’art remplacent les feux rouges
L’installation de sculptures monumentales sur les ronds-points fait partie d’un programme cohérent de mise en valeur de la sculpture à Martigny. Pour le réaliser, Léonard Gianadda a besoin de sortir des murs de la Fondation Pierre Gianadda. La construction des premiers ronds-points par la Ville lui en fournit l’occasion.
Le 31 octobre 1994, Léonard Gianadda propose à la Commune « un concept général pour l’aménagement de l’ensemble des ronds-points en donnant à Martigny une image en rapport avec sa vocation de ville d’accueil et ville d’art. Il serait judicieux qu’une unité préside à la conception de ces ronds-points. » En fait, Léonard évoque d’emblée l’idée que « les sculptures pourraient être des réalisations des meilleurs artistes suisses contemporains ». (Extraits du livre Sculptures en lumière, photographies de Michel Darbellay, 2014)
Après s’être assuré les appuis des représentants cantonaux de la culture et de la circulation routière, Léonard peut proposer, pour les deux premiers giratoires, des sculptures présentées dans l’exposition de 1991 sur la Sculpture suisse contemporaine. Ainsi s’oriente la séparation des genres qui va s’affirmer par la suite : la sculpture suisse en ville de Martigny et l’internationale dans le parc de la Fondation.
À ce jour, en collaboration avec la Ville, dix-neuf sculptures d’artistes suisses sont installées sur les dix-neuf ronds-points de Martigny. Un parcours artistique unique, à découvrir de jour comme de nuit…
© Michel Darbellay, MV-Martigny
© Michel Darbellay, MV-Martigny
© Georges-André Cretton