Musée de l'automobile
Une collection unique de modèles suisses
Au sous-sol de la Fondation
Ouvert toute l'année
9h-18h
© Jean-Henry Papilloud
En 1973, au moment du projet de l’immeuble-tour Belvédère, Léonard Gianadda anticipe la construction du parking et le place au deuxième sous-sol d’un bâtiment édifié de l’autre côté de la route du Forum : « Le constructeur n’ignore pas que le terrain destiné à la réalisation de la tour peut être riche en vestiges. Il faut donc éviter de bouleverser cette zone archéologique par la construction de garages qui exigent une surface de terrain quatre fois supérieure à celle nécessaire au bâtiment. » (La Fondation Pierre Gianadda, 1983, p. 21) Les deux espaces sont reliés entre eux par une galerie souterraine.
Mais que faire de cet espace lorsque l’immeuble est remplacé par une Fondation ? Une réponse est trouvée en 1981 : aménager le passage en galerie avec une cafétéria et créer un Musée de l’automobile.
Inauguré en juin 1981, le musée est confié à la responsabilité de Fortunato Visentini, un mécanicien martignerain passionné par les voitures anciennes. Très habile, il réussit à redonner vie à toutes les automobiles du musée : « Au fil des années, la collection du Musée s’étoffe par l’arrivée de véhicules prestigieux. Les plus anciens, une Benz, d’origine allemande, et une Jeanperrin, française, datent de 1897. […] D’autres voitures du début du XXe siècle entrent au Musée : une Berliet, une Oldsmobile Curved Dash et une Stanley de 1902, plusieurs Martini, construites à Saint-Blaise, dans le canton de Neuchâtel, dont la plus ancienne date de 1903, une De Dion-Bouton de 1906 ou la célèbre Ford T de 1912.
[…] Aujourd’hui, la collection compte plus de quarante automobiles, avec des marques aussi prestigieuses que Rolls-Royce, Bugatti, Mercedes-Benz, Alfa Romeo, Isotta-Fraschini ou Hispano-Suiza. Elles sont toutes représentatives, à un titre ou à un autre, de l’histoire de l’automobile avant la Première Guerre mondiale et de la fabuleuse épopée de l’industrie automobile. Expertisées, elles sont de plus en état de marche. » (Martigny-la-Romaine, 2008, pp. 314-315)
© Michel Darbellay
© Jean-Henry Papilloud