Les vitraux de Hans Erni

La chapelle protestante, 2014
© Hervé et Michel Darbellay

La saga débute en septembre 2011, lorsque, à la requête de la paroisse protestante, Léonard Gianadda demande à son ami Hans Erni un projet de vitrail pour orner la chapelle. De un, les vitraux deviennent trois, puis sept, puis douze et, finalement, dix-sept. L’ensemble est offert par le mécène en souvenir de son épouse Annette, décédée le 8 décembre 2011.

Réalisés en quatre étapes sur plus de trois ans, les vitraux de Hans Erni possèdent une unité incontestable, particulièrement bien rendue par l’atmosphère qu’ils créent dans la chapelle. Tout s’enchaîne si naturellement qu’on ne réfléchit plus au fait que l’artiste a dû penser et concrétiser ses projets les uns après les autres, en tenant compte de la situation architecturale, des suggestions de la paroisse transmise par son messager, Léonard Gianadda, et de son inspiration du moment.

Entre 102 et 105 ans, Hans Erni a eu la force et la joie de créer un ensemble cohérent tout en s’adaptant au programme, au cahier des charges et à l’évolution d’un chantier complexe. Il a su concevoir des séries spécifiques pour chacune des parties de l’édifice tout en gardant une ligne qui noue de magie les dix-sept œuvres installées. Le lieu l’a visiblement inspiré et il a organisé ses maquettes en vue du but principal : créer un espace de recueillement et de paix. (Extrait du livre Les vitraux des chapelles de Martigny, 2014)

Les dix-sept vitraux ont été réalisés par l’Atelier Simon Marq de Reims.

1. Nativité 10. Terre
2. Sixième jour de la création 11. Air
3. Jonas 12. Feu
4. Arbre de vie 13. Noé, le retour
5.-6. Ruth et Booz 14. Noé, l’accueil de la vie
7. Vision d’Esaïe 15. Noé, la promesse accomplie
8. Eau 16. Pentecôte
9. Lumière 17. Amour paternel



Léoguide no 18 : Les vitraux des chapelles de Martigny (2011-2014)
Séance de travail pour les vitraux, Hans Erni et Léonard Gianadda, Lucerne, 2013
© Jean-Henry Papilloud
Dédicace, 2013
« Comme symbole d’amitié pour ma chère amie Annette, j’ai essayé d’exprimer dans les dix-sept vitraux de la chapelle protestante de Martigny une atmosphère de paix et de réflexion profonde. »