Sculptures en images

Un clin d'œil de Vaison-la-Romaine au Parc de sculptures de la Fondation

Dans le cadre de la collaboration régulière entre les villes jumelées de Vaison-la-Romaine et Martigny-la-Romaine, Philippe Turrel présente à l’Espace Maurice Burrus des photographies géantes du Parc de sculptures vu par Michel Darbellay.


Informations pratiques
Espace Maurice Burrus, Vaison-la-Romaine
Du 1er avril au 30 octobre 2017
Demande d'information
Traditionnellement, Vaison-la-Romaine présente une exposition estivale en provenance de sa sœur jumelle, Martigny-la-Romaine. Cette année, le choix s’est porté sur quelques photographies du Parc de sculptures de la Fondation Pierre Gianadda.
Michel Darbellay est un familier de la Fondation Pierre Gianadda. Depuis l’ouverture de l’institution, en 1978, le photographe en suit les manifestations et réalise des reportages pour son ami Léonard.
Quand est venue l’heure où seul le plaisir de la découverte compte, Michel Darbellay, le spécialiste de la chambre photographique, se passionne pour les captations de la lumière avec un appareil numérique, simple et léger. Il met cependant dans cette opération la même rigueur et le même soin que pour photographier le Valais et ses habitants.
Dans son objectif, les sculptures jouent à cache-cache entre collines et plans d’eau, se perdent sous les grands arbres plantés çà et là par un jardinier visionnaire. Elles dialoguent parfois, mais se confinent le plus souvent dans leur espace vital qu’elles habitent pleinement.

La poésie des lieux
De ce petit paradis, Michel Darbellay rend compte subtilement entre 2008 et 2014. Il révèle surtout la poésie des lieux. L’esprit de la collection soudain nous semble plus évident. Léonard Gianadda nous avait pourtant prévenus : « Peu à peu, le puzzle s’est constitué, jusqu’au jour où j’ai remarqué, presque par hasard, que l’ensemble formait bel et bien un véritable parcours de la sculpture du XXe siècle et qu’un esprit ludique avait présidé au choix des œuvres. »
Grâce à la complicité de Michel et de Léonard, un autre parc, vivant, changeant, nous saute aux yeux. Et les inconditionnels de l’expérimentation sont invités à vérifier sur place si les modèles sont aussi éclatants que la représentation qu’en donne le photographe.

    Sophia Cantinotti, Jean-Henry Papilloud
Gillian White, Complainte du Vent, 2013
© Michel Darbellay, MV-Martigny

Constantin Brâncuși, Grand Coq IV, Alexander Calder, Stabile-Mobile – Brasília
© Michel Darbellay, MV-Martigny